Écologie urbaine ?
Sous la direction de François Séguret et Henri-Pierre Jeudy
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Parmi les stéréotypes sur le devenir de la ville, l’écologie urbaine semble porter l’empreinte d’une nostalgie future à laquelle nous sommes conviés à adhérer. Dans la ville devenue autre qu’elle-même, une mégapole, l’écologie comme science qui étudie les milieux où évoluent les différents êtres humains n’est-elle pas autre chose qu’une recherche d’équilibre postulé comme naturel ?
Issue des travaux entrepris par l’École de Chicago qui privilégiaient d’abord une approche en termes de communauté, dans le prolongement des perspectives développées en matière végétale et animale, la notion était relativement nouvelle en France dans les années 1990. Depuis, l’écologie urbaine s’est néanmoins départie de cette conception en tant que science sociale traitant de la relation entre les gens et l’environnement pour devenir le moteur d’une problématisation de la relation entre l’individu et le monde. Ce faisant, elle postule une politique du sujet où interviennent autant l’éthique que l’esthétique, et où l’individu est susceptible de raisonner et d’agir sur le monde physico-chimique, biologique et social.
Les contributions ici rassemblées discutent les approches critiques des fondements de l’écologie urbaine et permettent de mesurer les formidables écarts d’interprétation auxquels elle donne lieu.
Actes du colloque organisé par le Laios (Laboratoire anthropologie des institutions et des organisations sociales, CNRS) et l’École d’architecture de Paris-La Villette (Paris, 1998).
Avec les contributions de : Marc Abélès, Anne Cauquelin, Jean-Paul Curnier, Jean-Paul Dollé, Daniel Guibert, Henri-Pierre Jeudy, Alain Mons, Serge Renaudie, Thierry Paquot, François Séguret